Laissés pour morts par les brancardiers
Après l’impact, c’est un long calvaire qui débute pour les blessés de la face. Sur le champ de bataille, ils sont parfois laissés pour morts. "Quand les brancardiers passaient, ils disaient 'il a la gueule ouverte, il n’y a rien à faire'. Le blessé ne pouvait plus crier. L’un des fondateurs des Gueules cassées, Albert Jugon, est resté deux ou trois jours par terre avant qu’un brancardier ne remarque qu’il vivait encore",